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Bernard Dimey : Il faut réinventer tout ce qu’on a perdu !

Aller jusqu’au bout des risques du métier.

« Les chansons d’aujourd’hui sont devenues si tristes… La nuit, je marche droit comme n’importe qui… Je veux écrire enfin des chansons pour personne… »

Désespoir d’un ivrogne que personne ne comprend ? Réflexions sarcastiques sur l’état du monde ? Tentatives avortées de rallier à sa cause l’humour alcoolisé qui cache sa rage de vivre ?


Autant d’hypothèses avancées qui font de l’œuvre de Bernard Dimey un territoire insolite ou il fait bon déambuler, un verre de tendresse à la main. L’auteur de « Syracuse », certes immortalisé par le grand Salvador, n’a pas fini de nous rappeler à l’ordre délicat de l’amitié, du partage, du vivre ensemble, face au marasme ambiant.

L’ébauche de cette promenade, commencée il y a 2 ans a beaucoup progressé en caves nourrissantes et la compagnie de l’Ange d’Or, par le jeu de Patrick et Claire Chevalier, en jolie complicité musicale avec Laurence Legrix et son accordéon, nous entraine avec fougue et nostalgie dans « les jardins de Babylone » ou tout est encore possible… S’envoler dans les nuages, pour n’avoir plus mal nulle part…, « rêver des amants de Vérone »… et aimer… aimer… aimer … « ivrogne est un mot qui ne signifie rien, venez boire avec moi, on s’ennuiera plus tard ! » Buvons un coup ensemble, à cette buvette-là, même avec modération, les bulles qui s’en échappent fleurent bon et fond péter le champagne !

Véronique Blin


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