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Il faut réinventer tout ce qu’on a perdu...

Tournée Corbières 2024 - Bernard Dimey

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Bernard DIMEY était un être démesuré qui se demandait pourquoi il vivait souvent parmi les nains. Ayant soif d'absolu, il aurait aimé croire au Paradis superbe de son enfance, retrouver "les routes du silence, les chemins du Seigneur ou de la belle au bois". L'appétit de vie de cet ogre chaleureux qui brûla la chandelle par les deux bouts ne saurait cacher le mal de vivre, la menace obsédante de la mort.

Les dates et lieux de la tournée:

Samedi 13 avril à 17h30 ​à Villesèque des Corbières
Salle de Bonnafous.

Jeudi 18 avril à 19h à Massac
Gites du Torgan.

Vendredi 19 avril à 20h à Cucugnan
Théâtre Achille Lemire.

Samedi 20 avril à 17h à Coustouge
Association l’Ormeau (bar sur place).

Dimanche 21 avril à 18h à Lanet
au Château dans un cadre grandiose.

La rémunération des artistes se fera au chapeau.

 

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Il appartient aux poètes parisiens du 20ème siècle qui par leurs écrits savent élever l’âme, toucher au plus intime. Rebelle, noceur, tendre et très émouvant, Bernard Dimey est irremplaçable... Claire et Patrick Chevalier vous proposent de passer une heure jubilatoire en sa compagnie, accompagnés par l’accordéon qui jouait tout au bout de sa rue, entre Pigalle et les Abbesses... Une évasion bouillonnante de vie. L’humour de Dimey vous ira droit au coeur, ses alexandrins vous donneront envie de les apprendre, son culot vous épatera, sa tendresse vous fera succomber.

J’ai le cœur aussi grand qu’une place publique...

... nous crie le poète depuis son bistrot de Montmartre. Le monde déraille et Dimey n’y trouve pas toujours sa place. Alors il boit un verre, accoudé au comptoir, puisque que rien ne tourne rond, regardant le monde et saisissant tout ce qui fait l’humain et la vie dans ses petits bonheurs mais aussi ses peines. Une vie dans laquelle il se balade la nuit, le jour et dont il parle sans pouvoir s’arrêter. Son propos évoque un Paris qui n’existe plus, les rues montmartroises étant devenues commerçantes, touristiques, bourgeoises. Dimey sent que Paris lui échappe. Au lieu de se morfondre, il nous invite. « Venez boire avec moi, on s’ennuiera plus tard. » Et il insiste. « Quand on n’a rien à dire et du mal à se taire, on peut toujours aller gueuler dans un bistrot. » Ses textes résonnent, décrivant un monde où il cherche sa place, poussant un cri contre les puissants qui n’épargnent pas les plus modestes.

Claire Chevalier

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Merci à Elisabeth Taglang pour les photos, à Murielle Chevalier pour la régie et à Yvette Haerrig pour les costumes.

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